Des aides des collectivités locales
Certaines mairies, départements et régions donnent aussi un coup de pouce à la mobilité. Ces aides permettent de financer une partie de votre permis. Certaines collectivités imposent des contreparties, comme en région Bourgogne-Franche-Comté où des heures de bénévolat permettent aux moins de 26 ans d’obtenir une aide de 500 € pour passer le permis. Dans les Hauts-de-France, l’aide prend la forme d’un prêt de 1 000 € maximum, que vous devez rembourser 2 ans après l’obtention du permis. C’est différent du prêt « permis à 1 € par jour », que vous remboursez un peu chaque mois, mais l’avantage de la formule des Hauts-de-France, c’est que vous pouvez y prétendre jusqu’à 30 ans au lieu de 25 ans pour le prêt à 1 € par jour. Avec cette aide au permis de conduire, les Hauts-de-France aident les jeunes qui ont besoin de se déplacer pour se former, trouver un job ou un premier emploi. « Si je veux faire sereinement mon travail et évoluer au sein de l’entreprise qui m’emploie, je dois pouvoir me déplacer. Et donc avoir le permis de conduire, témoigne Fulvia Gueneben-Kossi, jeune mère de famille. C’est aussi un vrai plus dans la vie quotidienne, pour déposer mes enfants à l’école ou chez la nourrice, par exemple. »
Des auto-écoles solidaires
Il existe aussi des auto-écoles dites sociales ou solidaires qui aident les personnes en difficulté financière. Y ont accès les personnes bénéficiaires du RSA, sans qualification, demandeuses d’emploi, en situation de handicap etc. Il existe plusieurs auto-écoles sociales sur toute la France. Cela permet payer son permis vraiment moins cher. Ainsi, dans l’agglomération d’Agen, une auto-école solidaire propose le permis B à 300 €. A Villiers-sur-Marne, le permis revient à 400 € dans l’auto-école sociale et solidaire Emmaüs Synergie. Michel, 47 ans, qui travaille pour les espaces verts de Villiers-sur-Marne, fait partie des 17 inscrits. Il témoigne : « j’ai déjà eu mon permis quand j’étais jeune, c’était il y a une vingtaine d’années, quand je faisais mon service militaire en Guyane. Et puis je l’ai perdu. Aujourd’hui, j’en ai besoin pour mon travail ». Alors, vérifiez : il en existe peut-être une près de chez vous !