Il existe différents types d’aides et de prêts pour passer son permis de conduire. Pas seulement pour les jeunes, mais aussi pour les demandeurs d’emploi et les personnes en difficultés financières.

Passer son permis peut-être un avantage pour bien démarrer sa vie d’étudiant ou sa carrière professionnelle, d’où les dispositifs d’aides pour ceux qui en ont besoin. Par exemple, le permis à 1 € par jour est un prêt à taux zéro pour les jeunes de 15-25 ans. Il permet de payer son permis de conduire sur une longue durée (40 mois au maximum) en remboursant à la banque 30 € par mois. Depuis le 1er janvier 2019, l’Etat verse un montant forfaitaire de 500 € aux jeunes de plus de 18 ans en contrat d’apprentissage. Une aubaine quand on doit se déplacer entre chez soi, son CFA et son entreprise ! De même, si l’absence de permis est un frein à votre embauche, Pôle Emploi peut vous octroyer une aide allant jusqu’à 1200 €.

Des aides des collectivités locales

Certaines mairies, départements et régions donnent aussi un coup de pouce à la mobilité. Ces aides permettent de financer une partie de votre permis. Certaines collectivités imposent des contreparties, comme en région Bourgogne-Franche-Comté où des heures de bénévolat permettent aux moins de 26 ans d’obtenir une aide de 500 € pour passer le permis. Dans les Hauts-de-France, l’aide prend la forme d’un prêt de 1 000 € maximum, que vous devez rembourser 2 ans après l’obtention du permis. C’est différent du prêt « permis à 1 € par jour », que vous remboursez un peu chaque mois, mais l’avantage de la formule des Hauts-de-France, c’est que vous pouvez y prétendre jusqu’à 30 ans au lieu de 25 ans pour le prêt à 1 € par jour. Avec cette aide au permis de conduire, les Hauts-de-France aident les jeunes qui ont besoin de se déplacer pour se former, trouver un job ou un premier emploi. « Si je veux faire sereinement mon travail et évoluer au sein de l’entreprise qui m’emploie, je dois pouvoir me déplacer. Et donc avoir le permis de conduire, témoigne Fulvia Gueneben-Kossi, jeune mère de famille. C’est aussi un vrai plus dans la vie quotidienne, pour déposer mes enfants à l’école ou chez la nourrice, par exemple. »

Des auto-écoles solidaires

Il existe aussi des auto-écoles dites sociales ou solidaires qui aident les personnes en difficulté financière. Y ont accès les personnes bénéficiaires du RSA, sans qualification, demandeuses d’emploi, en situation de handicap etc. Il existe plusieurs auto-écoles sociales sur toute la France. Cela permet payer son permis vraiment moins cher. Ainsi, dans l’agglomération d’Agen, une auto-école solidaire propose le permis B à 300 €. A Villiers-sur-Marne, le permis revient à 400 € dans l’auto-école sociale et solidaire Emmaüs Synergie. Michel, 47 ans, qui travaille pour les espaces verts de Villiers-sur-Marne, fait partie des 17 inscrits. Il témoigne : « j’ai déjà eu mon permis quand j’étais jeune, c’était il y a une vingtaine d’années, quand je faisais mon service militaire en Guyane. Et puis je l’ai perdu. Aujourd’hui, j’en ai besoin pour mon travail ». Alors, vérifiez : il en existe peut-être une près de chez vous !

Rouguyata Sall

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