Nicolas Sarkozy : la place d'un traîte à la nation est en prison
10 novembre 2025
La Cour d’appel de Paris a accepté la remise en liberté conditionnelle de Nicolas Sarkozy. D'abord, nous le rappelons : l'ancien président a subi une condamnation, non pour un détournement de fonds, mais pour "crime contre la nation".
A écouter la défense, on compatit : selon les propres dires du prévenu, cette « épreuve lui a été imposée », contrairement à ses co-détenus qui eux sont là par plaisir. Son séjour a été « très dur, éreintant », « un cauchemar », alors qu'il était dans le quartier VIP, et que son camp estime que nos prisons sont un paradis. Jusqu’à son régime alimentaire, uniquement composé de yaourt. Il pourrait se faire à manger, mais refuse « par principe », on apprend. Et aussi beaucoup parce qu’il « ne sait pas se faire cuire un œuf », même avec une Rolex au poignet.
« C’est la détention qui constitue une menace pour Nicolas Sarkozy, plaide un de ses avocats. Pas le contraire. »
Non, disons-le : la menace, c’est cette élite médiatique et politique qui le couvre, qui le couvre de lauriers. Lui a négocié, pour son propre intérêt, avec un terroriste international, condamné par la justice française, avec du sang français sur les mains.
Nicolas Sarkozy a trahi la patrie. Il a trahi les 52 victimes de Monsieur Senoussi, comme en ont témoigné les familles au procès.
Qu'il profite de son répit pour apprendre à cuisiner: parce qu'en prison, il va y retourner.