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- 21/03/2022
Lancé par le gouvernement le 1er mars dernier, le contrat dâ....
Vincent ouvre un œil après une nuit sans sommeil. La journée qui s’annonce est semblable aux autres. Vaine. Personne ne l’attend au travail. Il n’a personne à chérir. Se lever, se laver, s’habiller, pour faire quoi ? Il est tenté de rester au lit. Mais il a rendez-vous avec son assistante sociale. Pour continuer de percevoir le RSA. Et pour trouver le moyen d’apurer une dette.
CATHERINE A TROUVÉ LA PAROLE
Après le décès de son mari, Catherine a sombré. Alcoolisme, séjour à l’hôpital, placement de sa fille en famille d’accueil… La galère, elle connaît. Un jour, elle rencontre une « alliée » (bénévole) d’ATD Quart Monde, qui lui propose de les rejoindre. Elle est invitée à prendre la parole. « Je n’osais pas. J’étais bloquée. Je n’avais jamais parlé en public. (…) Je me suis lancée. J’ai vu que je ne disais pas des conneries puisque les gens m’écoutaient. (…) Depuis, je n’arrête pas de parler. Faut croire que d’être écouté, ça donne envie de parler. » Avez-vous changé ? A cette question, elle répond : « Oui, j’ai changé. La preuve, ce matin, je me suis levée à sept heures et j’ai décidé d’aller faire mon dossier de demande de changement de logement. Celui qu’on occupe est trop petit et pas commode. Aujourd’hui, je n’ai plus peur de faire ces démarches. »