des emplois a pourvoir en restauration
Selon Pôle emploi, la restauration prévoit de recruter 90 000 serveurs et presque autant de cuisiniers et employés de cuisine. Pour un emploi saisonnier ou un job à l’année, à vous de choisir. 

Serveur, chef de rang, cuisinier, sommelier… autant de métiers recherchés en haute période d’activité touristique, mais aussi tout au long de l’année. C’est le constat dressé par Pôle Emploi dans son dossier consacré au secteur. Avec la fin progressive du confinement et l’approche des vacances, la saison des recrutements bat son plein. Une occasion à saisir avec ou sans diplôme, que vous soyez expérimenté ou pas.

Des milliers d’emplois toute l’année

« Nous recherchons du personnel motivé, qualifié ou non. Et nous leur proposons, selon leur profil, un contrat à durée indéterminée (CDI) à temps plein ou à temps partiel pour les étudiants », explique Pierre-Yves Clerbout, patron du restaurant L’arrière-pays à Lille. Ici, comme dans de nombreuses enseignes d’indépendants et de franchisés, des jobs saisonniers sont proposés, mais aussi des postes durables. « Les emplois précaires ne présentent aucun avantage pour nous, précise-t-il. Lorsque c’est possible, nous privilégions la formation du personnel pour investir dans une relation sur le long terme ».

Un recrutement quasi-instantané

Si vous souhaitez postuler, vous avez l’embarras du choix : vous pouvez vous présenter directement en salle avec votre CV ou le déposer en ligne sur des sites spécialisés comme hcr-emploi.fr ou encore répondre à une petite annonce. Plus de 12 000 offres de serveurs étaient recensées sur le site de Pôle Emploi début juin. En revanche, la lettre de motivation reste souvent optionnelle. « Dans nos métiers, la motivation des candidats s’apprécie pendant le coup de feu, en service ou en cuisine. Si le test est concluant, la personne est embauchée immédiatement » indique Pierre-Yves Clerbout. Même approche pour les chaînes de restauration. Chez Big Fernand, spécialiste des « hamburgés » à la française, par exemple, les petits nouveaux sont recrutés sans qualification ni expérience. Chloé, encore étudiante, vient tout juste de décrocher un poste en cuisine. « Je n’y connais pas grand-chose, mais je vais apprendre » dit-elle, confiante et souriante.

Des perspectives d’évolution

Contrepartie de cette facilité d’accès au marché du travail, les métiers de la restauration restent assez physiques, demandent le plus souvent une présence en horaires décalés, le soir, les week-ends, durant les vacances, et les salaires plafonnent autour du SMIC, soit 10,48 € brut de l’heure. Des points positifs cependant à signaler également : une grande variété de métiers proposés partout en France et à l’étranger, des expériences qui valorisent un CV étudiant et de réelles perspectives de carrière pour ceux qui le souhaitent, comme salariés, ou à leur compte, pour ceux qui se découvrent une âme d’entrepreneur.

Clémentine Marié

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